Artiste / Artisan

Anne-Marie Allard

Ville

Chibougamau

Discipline

Arts visuels, Illustration, Littérature, conte

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Membre depuis

29 avril 2022

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01.-

PRÉSENTATION

Biographie

Originaire d’Alma au Lac-Saint-Jean, c’est en 1973 qu’elle « monte » à Chibougamau pour y enseigner. Pendant 33 ans, elle s’y consacrera à l’école secondaire La Porte-du-Nord. Lorsqu’adolescente, elle avait remporté un prix littéraire à la radio de Radio-Canada avec un conte de Noël, puis elle avait participé à un collectif d’auteurs L’amirondeau au Collège d’Alma. Quelques années avant la retraite, elle se remet à l’écriture. Un premier roman L’héritier du secret, récipiendaire du prix La plume saguenéenne, sera publié en 2005 en version papier et sortira en version audio en 2016 à Paris (ABS Multimédia). Depuis, elle écrit des contes pour enfants, des romans qu’elle oublie trop souvent d’envoyer en maison d’édition, participe à des collectifs d’auteurs (La revue de la nouvelle XYZ, Un lac, un fjord, un fleuve, Une photo 200 mots). Pendant tout ce temps, elle dessine aussi mais n’abordera la peinture à l’acrylique qu’en 2005, puis l’aquarelle en 2011. Elle participera à des expositions internationales (France, Belgique, Roumanie, Italie, États-Unis), à des expositions nationales, provinciales et régionales lors de symposiums de peinture (Montréal, Alma, La Tuque, Québec (Domaine Maizerets et les Plaines), Val-Jalbert, Vauvert-sur-le-Lac, etc.) et à des évènements artistiques ponctuels à Chibougamau et ses environs et exposera en solo à 7 reprises à la bibliothèque de Chibougamau. Avec un ami, elle fondera un organisme à but non lucratif qui verra le jour en 2010, Les Arts en nord, pour les artistes et artisans de son coin de pays. Elle est raconteuse pour des enfants de garderie (CPE et milieu familial) dont le but est de favoriser l’éveil à la lecture et écriture, tient une chronique hebdomadaire Les maux des mots dans le journal local La Sentinelle (déjà plus de 200 chroniques) et fait la promotion des rectifications orthographiques dans la correction des articles du journal. Après quelques essais infructueux, elle obtient une bourse du CALQ (Conseil des arts et des lettres du Québec) pour le projet Nordicité en kamishibaï soit l’écriture de 3 contes pour enfants et la production des dessins d’un de ces contes. En fait, dans son quotidien, elle tente de jumeler les arts visuels et la littérature à travers ses nombreuses occupations. Elle affectionne particulièrement les contrées nordiques qu’elle transpose à sa façon sur ses toiles et dans ses romans. Dans son carnet à idées, il y a encore tant de projets à concevoir…

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Arts & culture

Démarche

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé écrire des histoires mettant en scène des personnages souvent solitaires qui arpentaient des contrées plus ou moins accessibles où la forêt et les rivières pouvaient se transformer en piège. Ça, c’est lorsque j’étais toute jeune. Et je devais aussi dessiner tout ce beau monde dans leur univers particulier et, ça aussi, j’adorais. Cependant, c’est l’aube de la retraite et les craintes de mes enfants (ils avaient peur que je m’ennuie, drôle d’idée!) qui m’ont obligée à sortir d’une zone consacrée au monde de l’éducation. En 1999, j’ai repris l’écriture avec un premier roman; j’y consacrerai 3 années en empiétant sur le moindre congé car j’enseigne encore. En 2005, je poserai mes émotions sur une première toile à l’acrylique. C’est l’amour total. Encore là, j’aurai mis 3 années à lire sur la peinture avant d’oser débuter. En 2011, j’essaierai l’aquarelle. Ce ne fut pas le coup de foudre mais, comme je suis plutôt entêtée et tenace, on s’apprivoisera. Plus tard, j’aurai l’occasion de lire des contes à de jeunes enfants et cette occupation m’amènera à vouloir écrire pour eux et illustrer à mon tour ces histoires. Moi qui croyais ne jamais dessiner des animaux, je suis prise à mon propre jeu : les enfants admirent le monde des bêtes et la nature en général. Je deviens donc aussi illustratrice. Difficile pour l’ennui de me surprendre :j’ai trop de projets en tête et j’en ai tellement encore à réaliser qui sont notés dans un carnet. Et ils sont tous si importants.  Il me reste à équilibrer cette passion qui m’imprègne et le temps pour la vivre pleinement. La persévérance, je connais.